Recherche sur l’opinion publique

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Les Canadiens sont préoccupés par les répercussions d’Airbnb sur leurs collectivités

La plupart des Canadiens estiment que les plateformes de location à court terme, comme Airbnb, ont une incidence négative sur la qualité de vie de leur quartier.

 

L’Association des hôtels du Canada (AHC) a publié les résultats d’une étude menée par Nanos Research, qui souligne que les Canadiens d’un océan à l’autre ont de sérieuses réserves quant à l’impact des locations à court terme, comme Airbnb, sur leurs collectivités.

 

Les Canadiens sont clairement en désaccord avec l’idée qu’Airbnb et d’autres plateformes de location à court terme contribuent à créer des collectivités dynamiques. En fait, seulement 1 % pensent que des plateformes comme Airbnb ont un impact positif sur la qualité de vie dans leurs collectivités. Un Canadien sur deux se sentirait moins en sécurité des locations à court terme se trouvaient dans son quartier.

 

Dans l’ensemble, plus de 60 % des Canadiens sont préoccupés ou quelque peu préoccupés par le fait qu’une maison voisine soit régulièrement louée au moyen d’une plateforme de location à court terme en ligne comme Airbnb. Cette préoccupation est partagée dans l’ensemble du pays, les niveaux les plus élevés provenant des répondants de l’Ontario (69 %) et de la Colombie-Britannique (65 %). Cette situation est principalement attribuable aux répercussions défavorables sur la qualité de vie des quartiers et la sécurité personnelle. Fait intéressant, ces préoccupations ont été partagées par tous les groupes d’âge, y compris les Milléniaux. Cinquante pour cent des répondants de 18 à 34 ans se sentaient personnellement moins en sécurité en raison des locations à court terme dans leur quartier.

 

Ces résultats démontrent la nette préférence des Canadiens pour des limites tangibles quant à la durée pendant laquelle les maisons et les condos avoisinants peuvent être loués par l’entremise de plateformes comme Airbnb. Près du quart des Canadiens estime que la location de maisons par l’intermédiaire de plateformes comme Airbnb ne devrait jamais être autorisée, et la moitié estime que la location devrait être limitée à au plus 30 jours par année. Les gens veulent savoir qui sont leurs voisins tous les soirs.

 

Airbnb et d’autres plateformes de location à court terme en ligne semblables ont un impact au-delà de l’hôte qui loue une propriété et de la personne qui y réside. Il est important que les organismes de réglementation et les représentants élus tiennent compte de l’effet que ces plateformes ont sur la collectivité et ses membres lorsqu’ils examinent les règlements. Les Canadiens ont le droit de se sentir en sécurité et à l’aise dans leur quartier, et cela devrait être une priorité pour les gouvernements.

 

Points saillants de la recherche :

  • Seulement 1 % des Canadiens estiment qu’Airbnb a une incidence positive sur la qualité de vie dans leur quartier.
  • Dans l’ensemble, sept Canadiens sur dix seraient plus ou aussi susceptibles de voter pour un politicien local qui appuie un contrôle accru des locations à court terme.
  • Plus de trois Canadiens sur cinq sont préoccupés ou quelque peu préoccupés si une maison voisine est régulièrement louée sur Airbnb.
  • Les résidents de l’Ontario et de la Colombie-Britannique ont exprimé les plus grandes préoccupations au sujet des maisons voisines louées par l’entremise d’Airbnb, 69 % et 65 % respectivement.
  • Dans l’ensemble, un Canadien sur deux se sentirait personnellement moins en sécurité si des locations à court terme avaient lieu dans son quartier.
  • Un Canadien sur quatre estime que les maisons ne devraient jamais être louées à court terme.
  • La moitié des Canadiens estiment que les locations à court terme devraient être limitées à au plus 30 jours par année.
  • Huit fois plus de Canadiens estiment que les locations à court terme diminueront la valeur de leur maison plutôt que de l’augmenter.

Étude complète

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Sommaire exécutif

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